Capital humain féminin: Le surcoût du blocage égalitaire persiste
Le Maroc est-il condamné à rester ad vitam aeternam la victime expiatoire des forces de l’inertie qui le paralysent en tétanisant plus de la moitié de sa population ? La question mérite d’être soulevée en ce mois de mars où le pays, comme les autres nations qui font la communauté internationale, fête la femme. Le temps d’un 8 mars qui remobilise autour de la question du genre et des injustices subies par la femme nombre d’associations qui ont milité pour l’avènement de la réforme de la Moudawana. Une réforme qui, il faut le dire, date pour pouvoir exprimer pleinement les attentes d’un pan entier de la population.